Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 2 - 1831-1832.djvu/29

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l’argile d’Oxford, et en un mot une ligne de séparation dans l’étage oolithique inférieur et l’étage moyen de M. Dufresnoy. L’oolite moyenne existerait donc seule à la Rochelle.

M. le docteur Daubeny, d’Oxford, annonce que la seconde réunion de la société générale des naturalistes et des savans d’Angleterre aura lieu l’an prochain, en juillet, à Oxford. À la réunion de York, en septembre, M. Buckland a été élu président pour 1832 ; MM. Brewster et Whewell, de Cambridge, vice-présidents, et MM. Powel et Daubeny, secrétaires. Les travaux de la réunion de York sont sous presse. Il écrit aussi qu’il a fini son examen des eaux thermales d’Angleterre par celle de Jorfeswell, près de Cardiff, dans le pays de Galles méridional ; cette source à une température de 74° F. Toutes les eaux thermales d’Angleterre, lorsqu’elles dégagent du gaz, émettent de l’azote. Ces eaux et beaucoup de sources acidules se trouvent au-dessus ou prés de la grande faille du terrain calcaire du Derbyshire, telle qu’elle a été décrite par M. Farey : M. Philipps a fait la même remarque dans le Yorkshire.

On lit la lettre suivante de M. Morren, professeur à Gand.

« Les collections que j’ai faites de 1825 à 1828 ont été transportées en Hollande, on ne me les rendra qu’à la paix. La science est veuve de quatre naturalistes, qui nous ont été enlevée : M. Kickx, Enzelspach, Vanderlinden et Roucel. Le premier était botaniste et géologue ; il a fait un Tentamen mineralogicum, un Mémoire sur la chaux sulfatée des environs de Bruxelles, un Mémoire sur les trapp. Voici le peu de travaux que j’ai faits cette année, 1° j’ai rassemblé tous les écrits rares sur les Hunnebedden, blocs erratiques arrangés par les Celtes. J’ai une collection complète de leurs figures et quelques planches sont faites d’après nature et inédites. J’ai traduit là dessus les meilleures données du grand ouvrage de Westendorp. Dans le grand travail que Haussmann a préparé, mon ancien maître, M. Van Breda, y a coopéré pour les Hunnebedden de Groningue, sur lesquels les géologues se sont trompés. Dans cette coopération, M. Van Breda s’étend sur la géologie de tous les Pays-Bas. M. D’Omalius a fait croire dans ses nouveaux élémens, p. 168, que M. Van Breda avait publié un mémoire sur les Flandres. Ce travail n’existe qu’en notes manuscrites hollandaises dans la commission de statistique même, 2° les ossemens de cette province