Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 2 - 1831-1832.djvu/44

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

douce pétri de paludines, la grès de Beauchamp exploité dans le bois Carreau, un petit lit de calcaire à coquilles brisées, du calcaire d’eau douce à paludines, puis vers les hauteurs les marnes et le gypse, et vers d’Aumont les sables et les grès supérieurs. Le dépôt de grès inférieur est donc dans le milieu du système d’eau douce inférieur, et non pas dans le calcaire grossier.

M. La Joye fait observer que la coupe de St-Aulde confirme cette dernière opinion et il parle d’un calcaire siliceux à moules de coquilles marines, qui forme à Provins un petit lambeau de 40 à 50 pieds sur la craie.

M. Deshayes exprime le désir que la conchyliologie fossile de ces grès soit étudiée avec soin.


─────


Séance du 22 novembre 1831


M. Cordier occupe le fauteuil.

Après la lecture et l’adoption du procès-verbal de la précédente séance, le président proclame membre de la Société :

M. Paul Savi, professeur d’histoire naturelle à l’Université de Pise, présenté par MM. Cordier et Brongniart.

On passe à la correspondance.

M. Savi offre ses services à la Société pour ce qui regarde la géologie de la Toscane.

M. de la Bèche annonce l’envoi de deux fougères arborescentes de la Jamaïque.

M. Cramaille, sur le point de partir pour Mexico, propose à la Société de servir d’intermédiaire pour établir des rapports géologiques avec cette partie de l’Amérique.

La Société décide qu’on remerciera M. Cramaille, et qu’on lui donnera des prospectus, des instructions pour collecter des roches, et trois exemplaires du premier volume du Bulletin.

La Société reçoit les ouvrages suivans :

1° De la part de M. Héricart de Thury neuf mémoires dont il est l’auteur ;

A. Rapport fait à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, sur le procédé proposé par M. Brad pour reconnaître