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des lambeaux tertiaires de la Ligurie, comme à Sestri, Arenzano, Albizzola, Savone, etc. ; mais dans ces derniers lieux on trouve encore, outre le calcaire, des marnes bleues et des sables. Il en est de même près d’Antibes, à Biot, Vence et Saint-Jeannet, dis qu’à Vaugranier un agglomérat volcanique se rattache à la formation tertiaire. Après l’énumération des fossiles de Fréjus, M. Pareto observe que les sables de cet ancien port renferment des coquilles qui ont un aspect un peu différent des fossiles tertiaires, et qu’il y a peut-être, près de Toulon, des lambeaux d’un dépôt coquillier aussi récent que celui du cap Saint-Hospice, prés de Nice. (Ann. des sc. et de l’industrie du Midi de la France, mai 1832, pag. 34.)

Cette notice vient se joindre au mémoire de M. Texier, Sur la géologie des environs de Fréjus. (Voy. Bull., vol. 2, pag. 422.)

M. Dufrénoy nous a donné des détails pleins d’intérêt sur les Rapports des amas ferrifères des Pyrénées orientales avec les marbres et les roches granitoïdes (Voy, dito, pag. 69), et il a imprimé dans la nouvelle série des Annales des mines, toutes ses Observations sur le terrain crétacé des Pyrénées et du S.-O. de la France (Voy. Bull., vol. 1, pag. 9), ses Remarques sur les rapports des ophites avec les dépôts salifères et les sources salées (Voy. Bull., vol. 2, pag. 410), sujets sur lesquels il est appelé, comme rapporteur désigné de vos travaux, à revenir lui-même.

Enfin, M. Reynaud a communiqué à la Société une Notice sur la géologie de la Corse. (Voy. dito, pag. 409, et Mémoires in-4o, vol. 1, part. 1.)

En Suisse, M. Lardy a donné une description du Saint-Gothard, avec une carte géologique et des coupes. (Denkschift. der allg. Schweiz. Gesellch., vol. 2.)

M. Schinz a décrit et assez médiocrement figuré les Ossemens des lignites de Koepfnach et d’Elgg, en Suisse ; il y a joint une notice sur leur gisement : elle n’est pas à la hauteur de la science, la molasse étant encore pour lui de l’argile plastique. (Denkschrift, der allg. Schweiz. Gesellch., vol. 2.)

M. Thurmann a classé les dépôts jurassiques du Porentray, avec le même talent que M. Thirria a développé dans sa description des couches secondaires de la Haute-Saône. Il distribue les dépôts jurassiques en trois étages, savoir : le groupe supérieur moyen et inférieur, représentés, le premier par la coupe du Banné, et le second par celle du Mont-Terrible, ce qui donne 230 mètres à la puissance totale de toutes ces masses. Le premier groupe, appelé Portlandien, comprend le calcaire portlandien et compacte ou