Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/240

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Nous avons été chargés, MM. Domnando, de Montalembert et moi, de vérifier la comptabilité de notre trésorier, et de vous rendre compte de sa gestion pendant l’année 1833.

Vous avez vu par les tableaux des recettes et dépenses dont il vient de vous être donné lecture, qu’une somme de 5,708 fr. reste due à la Société.

Sur cette somme, celle de 1,117 fr. comprend l’arriéré des années antérieures à 1833, et celle de 4,580 fr. concerne l’arriéré de 1833 ; mais cette dernière somme, sur laquelle il a déjà été reçu 740 fr. depuis le commencement de l’année courante, sera recouvrée très prochainement. Quant à l’arriéré antérieur, votre commission a vu avec regret, que, malgré les pressantes sollicitations de votre trésorier, quelques membres n’avaient point encore acquitté leurs cotisations et leur droit d’entrée pour 1832, et même pour 1831.

Il lui a paru juste, et elle a cru de son devoir de vous proposer de charger le conseil d’examiner, si, après un dernier avis adressé par le trésorier aux membres retardataires, il n’y aurait pas lieu de leur faire l’application de l’article 7 du règlement, qui prononce la radiation de tout membre qui n’a pas acquitté ses cotisations pendant deux années.

Il résulte du compte des dépenses, que la somme allouée par le budget de 1833 a été excédée de 163 fr. 95 c. ; et quoique cet excédant soit peu considérable, plusieurs articles ont subi des augmentations de dépenses assez importantes, qu’il est nécessaire de soumettre à votre approbation, et dont les motifs doivent vous être expliqués.

Ainsi, la somme affectée à la dépense des impressions et lithographies a été dépassée de 138 fr. 60 c., et celle qui concerne l’impression du Bulletin, et son affranchissement pour les départemens, présente un excédant qui s’élève à 964 fr. 55 c.

Mais l’accroissement successif du nombre des membres de la Société, celui du nombre de feuilles du Bulletin, qui acquiert chaque jour un plus haut degré d’importance, et l’augmentation des frais d’envoi du Bulletin, adressé franc. de port aux membres non résidans, motivent suffisamment ce surplus de dépense.

D’un autre côté, le local où nos réunions avaient pu avoir lieu pendant les premières années, était devenu insuffisant, et la nécessité d’en choisir un plus vaste n’avait point été prévue par le budget de 1833.

Aussi les frais de déménagement, ceux d’installation ont-ils