Page:Bulletin du Comité de l'Asie française, numéro 5, août 1901.pdf/2

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Lieutenant-colonel Report…. Rougier, direc- teur des chemins de fer de Kayes. Capitaine Hébert du 28 de ligne.. Henri Diamanti, ingénieur-directeur du chemin de fer Pékin-Hankéou. Commandant Brouet, état-major gé- néral de la marine. L.-G. Le Roux, consul de France.. Lieutenant Maurel, à Gabès. Lieut.-colonel de Lazareff, attaché milit. à l’ambassade de Russie.. Réunion des officiers de Morondava. Georges Roustan, libraire à Paris. Jules Lemetter, à Paris. Réunion des officiers de Foum- Tatahouine….. Félix Faure, ingénieur à Sam-Kita. Bibliothèque des offic du 6 colonial. Louis Durand, professeur au lycée de Tarbes. De Marcilly, consul de France… De Panafieu, chargé d’affaires de France au Siam….. Honoré L. Arnavon, planteur à Dalat… .. Bibliothèque des officiers du 9e co- lonial, à Hanoï (premier se- mestre). . Pierre Deffarge, à Montévidéo. M. Schefer, château de La Croix. Em. Dorr, à Thiverval. A. Forgues, agent commercial de France à Irkoutsk… De Coulgeans, consul de France. Bibliothèque des officiers du 129° d’infanterie. Ce de Saint-Exupéry, Le Mans. De Rodellec du Porzic, enseigne de vaisseau. .. Pierre Bruno, à Cette. Antoine Bruno jeune, à Philippeville. Lieutenant Coquibus, de l’infanterie coloniale… Bibliothèque des officiers du 3° colo- nial…. Capitaine Georges Poirier, de l’in- fanterie coloniale.. … H. Brisson de la Messardière, à Ra- maduelle.. . Bibliothèque des officiers du 2 colo- nial.. Chambre de commerce de Dun- kerque. …. Paul Embry, à Chatou.. . .. G. Pillias, attaché au cabinet du secrétaire général, Tananarive.. Ch. Lambert, agent de la Ce Lyon- naise, au Betsiriry. Cercle des officiers de Bourges… Ed. Blanc, membre de la commission cent. de la S de géog. de Paris.. A reporter… 37.711 30 25 >> 12 >>) 25 >>) 12 >> 16.50 24 >> 30 >>) 12 >>> 12 12 15 >> 12 >> 25 25 >> 12 50 >>

  • 822 35 22 8 ** 2 *

25 12 400 >> 25 » ) >>) >>> >> >>) >> >> >> >> D 20 >>> » ) >>) >>) >> >>) 100 » 38.971 50 >> » ) S >> >> >> >>> 25 >> >> >> >> Report… Moysan, lieutenant de vaisseau. Jean Bertot, architecte de la Ville de Paris. Philippe Richemond, à Paris. Maurice Pinguet, à Paris. Mission catholique de Chung-king. A. Gallois-Montbrun, à Pondichéry. J. Süe, négociant à Bordeaux.. Raphaël Monnet, consul de France. J. Trystram, président de la Cham- bre de commerce de Dunkerque. TOTAL. 38.971 50 12 » 25 25 12 25 25 25 25 25 ARR >> 39.170 50

Nous sommes heureux de signaler l’appui que vient de nous apporter la Chambre du Commerce de Dun- kerque en nous adressant une souscription de 400 fr. Précédemment nous avions déjà reçu de la Chambre du Commerce de Lyon une souscription également importante de 300 francs. Presque toutes les Cham bres de Commerce des départements ont d’ailleurs. tenu à nous assurer de leur sympathie et nous ont prévenus qu’elles n’ajournaient la fixation de leur contribution personnelle à notre œuvre que jusqu’à leur plus prochaine session.

Cet appui des Chambres du Commerce nous est par- ticulièrement précieux. Il nous sera d’un aide très puissant pour atteindre le but patriotique que nous nous sommes proposé. Aussi avons-nous décidé, dans cet esprit, d’inscrire de droit parmi les membres du Comité de l’Asie les présidents des Chambres du Commerce qui voudraient s’intéresser à nos efforts. Nous espérons que cette mesure leur sera sensible et nous attendons avec confiance leur acceptation.

LE PRINCE HENRI D’ORLÉANS

Le Comité de l’Asie Française a perdu un de ses membres les plus marquants, un de ceux qui avaient le plus contribué à sa fondation : le prince Henri d’Orléans est mort le 9 août à Saïgon, dans cette Asie qu’il s’était assigné pour but d’explorer et de donner, aussi largement que possible, à la France. Quoiqu’il n’eût, en effet que trente-quatre ans — il était né le 16 octobre 1867 — le prince Henri d’Orléans était un « asiatique » de marque. C’est l’Asie qu’il avait choisi comme champ d’action, presque aussitôt après qu’une sorte de privilège à rebours, créé par les lois d’exception, lui eut interdit d’exercer, comme il l’avait rêvé, son activité en France. Le prince Henri voulait, en effet, être soldat ; en 1886 il concourait pour l’admission à Saint-Cyr : c’était le moment où les lois d’exception étaient votées contre les membres des familles ayant régné en France. Ses compositions lui furent renvoyées. La composition française avait pour sujet : « la France d’outre-mer. » Après lui avoir vainement consacré de la copie d’examen, le prince Henri allait donner sa vie à cette France extérieure. Dès 1887 il regardait au dehors, il entreprenait le tour du monde, s’arrêtant