Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/162

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par le tlérouement du francWiomad. À la bataille des plaines (îatalauniqtics, en 451., on vit lllérovêe connlaattre, a côté d’Aétius ctidu roi des Visigoths, ä la tête des Saliens et des Ripuaires partisans du second fils de Clodion. Voilà une inter.prédation nourolle du texte de Prisons, fort différente de celles qui ont. été cssayées jusquîi ce jour, et ne nous discuterons : elle jette une lumière inattendue sur cette partie de nos annales. Après la retraite des Huns, le jeune frère de Clodehaut, que la Cour de Ravenne avait honoré du titre d’allié et ami du peuple romain, dut régner sur’les Ripuaires de la Gaule et résider à Cambrai, qui avait été. le siège de la domination de

son père. Il est aurai que les chroniqueurs ont passé sous

silence sa personne et son règne, relégués dans l’ombre par le rôle prépondérant du salien. Mérovée. Blais qu’est-ce que le roi Baguacaire, qu’ils nous montrent à Cambtrai, s’il. n’est pas le tietiufils. de Clodiotz ? La même observation s’applique aux deux ÏPÈYGS de Ragnac-aire, Ricaire, roid’Arras, et Bégnomer. Ces trois princes sont d-es ripuaires, et il l’a-ut en dire autant des deux successeurs de Clodebaut, fils aîné de Clodion. C10.debaut giartla son royaume transrltënan, et bien que Grégoire de Tours ne marque pas r expressément que Sigehert et Clodéric fussent les descendants directs de. Clodebaut, comme CÎOVÎS appelle Sigehert son parent, on ne peut pas douter

qu’ils nïgppartienuettt aussi à la branche.des rois ripuaires.

Quant a la branche des rois saliens, a côté de la descendancet directe de Ivlérovée, M. Muet place avec vrai-semblante Chararic et son fils, car ils paraissent avoir régné à Térouenne, dans le voisinage de Tournai, tgtu-i était a cette. époque la capitale des FrancsvSal-iens, et ils avaient certainement embrassé avec Clovis la religion catholique, tandis que les rois des Bipuairespse montrèrent obstinément attachés} : l’ancien culte de leur nation. —

Tous ces princes, et (Feutres encore dont Grégeire de Tours