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ensemble les offrandes et oblations qui sont faites aux quatre festes de l’année en ladite église.

« Comme aussi a droit (ladite dame) de présenter un curé ou vicaire au bénéfice paroissial dudit Saint-Séglin. r) (i)

L’abbesse de Saint-Georges çonserva Saint-Séglin jusqu’à la Révolution.

III. — Manoirs et terres nobles.

—LE JAROSSAY. — La famille Mouraud a été pendant plusieurs sièples la famille la plus importante de Saint-Séglin. En 1400 vivaient Pierre Mouraud et Mahaud de Gabil, sa femme ; Pierre Mouraud possédait en 1427 le manoir du Jarossay, qu’il habitait. — Il eut un fils nommé Rolland Mouraud, vivant en 1443, possédant alors aussi lui l’hôtel du Jarossay et marié à Jeanne (le Bellottan.

La Réformaziort de la noblesse en Saint-Séglin, en 1513, sexprime comme il suit : à Noble écuyer Jan Mouraud seigneur du Gerroczay, seul noble, a la Cour du Gerroczay, plus deux métairies nommées la Haute et Basse-Sauvagine. D -Alain Mouraud, seigneur du Jarossay, et Françoise Julienne, sa femme, habitaient leur maison noble du Jarossay en 1651.

C’est vers cette époque que les Mouraud cessèrent de rési-

Ader au Jarossay et allèrent habiter la Sauvagère ; depuis lors, le vieux manoir devint une ferme du nouveau château, mais ils continuèrent d’appartenir Àl’un et l’autre à la famille Mouraud.

La déclaration du comté de Maure, en 1695, mentionne a le devoir (le foy, hommage et rachapt deub (à cette seigneurie) par Joseph-Marie Mouraud à cause des terres et seigneuries du Jaroussay et de la Sauvagère. n «

(1) Archiv. de Nantas.