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Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/189

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Il

RÉSUMÉ nu TABLEAU cnnnnnoctons DRESSÉ PAILM. m0131 DE LA FORTE-MAISON nns rnnnxnns ROIS menus GISMIÉNANS JUSQIÏA cnovrs, FONDATEUR on LA nonmcnm. r

Aucun travail deqce genre n’avait encore été essayé sur les

quinze ou seize rois francs dont la présence est signalée dans la Gaule durant le cours du ve siècle. Des conjectures isolées et rien de plus : conjecture que Faramond n’a jamais existé, et l’on va Voir qu’il prend nécessairement sa place entre le transrhénan Marcomir et le ripuaire Clodion : conjecture hasardée par Fréret (1) que Ragnacaire, Ricain-e et Bégnomer étaient peut-être les fils de Sigismer, lequel épousa, au rapport de Sidoine Apollinaire, une fille du risigoth Euric. M. Moet a passé tout à fait sous silence ce Sigismer. Quant au P. Jourdan, il a fait de Sigismer un fils de Clodion et l’a marié avec une fille de Ferréol, préfet des Gaules : alliance malheureuse et ilont il eût été fort embarrassé pour produire le contrat. Adrien de Valois a soupçonné que les trois rois de

Tîambrai, cFArras et de Vermand pouvaient être les arrière petits-fils de Clodion. Il était dans une bonne voie et touchait au vrai ; car cinq des princes mis à mort ainsi que leurs enfants, en tannée 509, étaient les petits-fils de Clodion et les fils du prince imherhe que Priscus rencontra à Rame vers Formée 450. Il y a encore beaucoup d’autres conjectures lan— cées a tout hasard, portant sur le détail sans éclairer l’ensemble, sans valeur et sans intérêt.

(t) De l’origine des Français. Histoire de läkcadémiek des Inscriptions, t. XXIII, complément, p. 537. r