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ciuicommnniquent avec elle au moyen d’arcades géminées ; ell’e semble avoir été presqwentièrement reconstruite dans la première moitié du xvi” siècle.

La grande arcade qui sépare le chœur de la nef paraît remonter à une époque plus ancienne. Les arceaux, de forme ogivale en tiers-point, reposent sur deux pilastres engagés dans la muraille, dont les bases, enfouies dans le sol, accnsent un exhaussement du pavé assez considérable.

Les tirants, à l’endroit où ils se détachent de la muraille, sont ornés de têtes de crocodile sculptées, et leurs mâchoires, armées de dents, semblent servir de soutien au madrier dont ils sont formés.

Le maître-autel est surmonté d’un rétable en pierre dans le genre de ceux que l’on voit à Dompierre, à Luitré, à Parcé, etc., et qui appartiennent au xvn“ siècle.

La porte qui sl’ouvre dans le porche est ornée de chambranles de granit en application, avec des ornements de la renaissance. l ä

Chapelles. — Deux chapelles, qui existaient autrefois a Maintibœuf et à Mesaubonin, sont aujourd’hui détruites.

Histoire féodale. — La terre seigneuriale de Bille était la terre de La Ronce. Ï

Cette terre donnait à son possesseur le droit de moyenne justice dans les terres et fiefs de sa dépendance ; droit de prééminence, de litre, d’enfeu, etc., dans l’église de Bille.

Au commencement du xve siècle, elle appartenait 11 Jeanne Croc, qui la fit passer dans la famille de Malnoë par son mariage avec Michel de Malnoë, chevalier. (Dupaz, p. 490.)

Les autres terres nobles de la paroisse étaient z la terre et seigneurie de Mésaubouin, avec droit de basse justice (1) ;

(1) Cette terre appartenait en 1750 à Thérése desvùlos, épouscadc M. PierrorFrançois -Martiti de Montlige. ï