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Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/301

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semblent même y être demeurés quelques années, avant (Taller se réunir à leurs frères. Mais il y a tout lien de croire qu’ils ne restèrent pas à Chesnedë, dont la position, au milieu de la forêt, pouvait justifier lcsicraintes du seigneur, -et (juîls se retirèrent au lieu de Pfiermitage, qui en est éloigné d’environ L500 mètres, mais sur la lisière du bois et dans un endroit où leur présence ne pouvait en aucune manière inquiéter le gibier. (Bollandistes, Vie de saint Bernard de Tyran, n” 6l et 62-, 19 mai.)

Quoi qu’il en soit de cette origine-yen ne saurait révoquer en doute la haute antiquité de la chapelle z au moyen âge, elle constituait un petit bénéfice qui était a la présentation du seigneur de Fougères. On conserve aux archives département tales (série G) un acte de présentation à cette chapellenie, fait le 7 septembre 1531, par René, sire de Montéjean, baron de Fougères, de Sillé et de Combourg. 4 »

Le candidat présenté porte le nom de Jehan Champion, et son prédécesseur celui de Pierre F rest. a a

Quelques années après, elle fut donnée aux religieux de Saintflirançois, qui furent chargés de la desservir.

Chesnedé ou Chiennedéfainsi que l’Hermitage, forment deux fermes enclavées dans la forêt : les ducs de Bretagne les donnèrent, au xve siècle, à l’Hôlel-Dieu de la ville de Fougères, pour Feutretien et la nourriture des pauvresnEtlles ont été aliénées lors de la construction du nouvel hospice (vers 1850) et sont aujourd’hui la propriété de Mm“ la comtesse de laVillegontier. ’ » l

Chapelle des Renardières. — Cette chapelle, fondée le 22 septembre 1665, de deux messes par semaine, le dimanche

et le samedi, par Pierre Vivien et hlarie Courtais, son épouse, ".

sieur et dame des Renardières, était sous le vocable de saint Roch. ’ a a -