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de Pérousel ; — 10o le fief de la. Dorissais ; — 11o le fief de L’Escousse ou. de la Belinaye ; — 12o enfin diverses’pièces de terre et prairies contenant ensemble environ 60 journaux, et situées en diverses parties de la paroisse, près du bourg, du Pont-aux-Anes, de la IIaute-Bourgère, et sur la rivière de Nançon, du côté. de la Bayette. :

1V. — Le prieurétde la Trinité de Fougères avait aussi autrefois de nombreuses possessions dans notre Çparoisse. Je n’en ai pas trouvé le détail ; mais il existe. aux archives (Filleet-Vilainetire-urbdocuments qui en font foi. Ce sont deux

contrats de vente, l’un des terres de la Bardoulais et de 1a

Gautmis, consenti en 1277 par Pierre Htoyte à Publié de Marmoutiers, et l’autre des terres de la Hamelittaye, consenti en 1406 à Humelot Biboays (d’où, sans doute, le nom de la Riboisirère), bourgeois deflFougères, par Pierre dämgoulême, alors prieur de la Frinîté.

Au commencement du xvie siècle‘, le prieuré avait encore, outre le droit de haute moyenne et basse juridiction, (les

droits de propriété ou de mouvance sur une partie des terres

dépendant de la Bayette et autres terres voisines.

N. B ; — Parmi les biens donnés a l’abbaye de Pont-le-Voy par le doyen Morand, avec l’église de lJEscousse, se trouve comprise une maison qui me seriible avoir été le berceau et plus tard le siège du prieuré que les religieux foudèrentau village (Plgné, et auquel ils réunirent toutes leurs possessions dans les baronnies de Fougères et ide Vitré. Ce prieuré nous offre cette particularité remarquable que, dans les premiers temps, il parait ; avoir été ouvert indistinctement aux hommes et aux femmes qui voulaient y ’ faire la profession religieuse. Cet fait nous est attesté de la manière la plus certaine par un acte (Yflerbert, évêque de Rennes (-1184 311199), qui autorise un (Ion de quatre arpents de terre, fait aux religieux par -un chevalier nommé Orry, lorsque