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livre sur Pïttttûl de Saint-Pierre, comme symbole de leur assentimenL- ",

t Aliénée au commencement du xvr’siècle, la terre du’l’ertre appartenait en 15591 ; M. Louis de Fleurville, qui y fit bâtir

l’a maison qui subsiste encore de nos jours, 1 M. de Fleurville eut de Perrine Le Douillet, sa femme, a

denx filles, dont l’aînée, Nicole, épousa Guy Franchet, et lui porta la terre du Tertre, dont il prit le nom.

Ils meurent qu’une tille, Léonarde, qui, en 1674. épousa François Lasne, sieur de l’Efficerie, et mourut. ainsi que son

mari, 611.1740, sans laisser de postérité.

1V. — La terre de Tronpay. Cette terre ; à laquelle était attaché le droit de basse justice, avait, des la fin du x1e siècle, ses seigneurs particuliers, qui semblent avoir été des juveigneurs de la famille Pinel.

L’un d’eux, que. je suppose avoir été Wigon de Tronçay, donna son moulin au. prieuré, qui en jouit sans opposition tant qu’il vécut ; mais a sa mort, Pinel et son fils, en revendiquèrent la possession, et il ne fallutvrien moins que la bienveillante intervention du seigneur de Fougères pour les faire abandonner leurs prétentions. Les religieux, a cette occasion, leur donnèrent une gratification de 10 sous, qu’ils’prirent sur le trésor de Saint-Martin.

Pinel, du reste, témoigna licattcoup de repentir de sa conduite. Non content d’avoi’r fait aux religieux un premier alicandon de tous ses droits dans Je jardin de Junargande, sa sœur, et} avoir pris {engagement publie de les y maintenir envers et contre tous, il leur renouvela sa donation au lit de la mort, dans sa propre habitation, en présence d’un grand nombre de religieux et de seigneurs laïcs qui étaient venus lui faire visite. l..

À la fin du-pxsu” siècle, la terre de Tronçay, avec le moulin, appartenait, comme celle du Tertre, à M. de Fleurville, dont