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VI.

Allîvallon, archidiacre de Nana-as.

Oui, j’embrasse de cœur, ô mon fils bien-aimé, Ce poème charmant que VOUS avez rime ;

J’embrasse votre Muse, en tous lieux acclamée, Dont le jeu-ne talent fixe la renom-niée.

Vous allez répandant Podeur des bonnes mœurs : Le Christ, qui les Sema, cueille ces chères fleurs. Vous voila bien entre dans le camp (le l’Église : Vous ne pleurerez pas cette sainte entreprise. Naguères vous portiez et casque et bouclier,

Du prince, notre duc, rouspétiez chevalier :

Mais craignant du péché d’iufluonce fatale,

Vous courhates le front sous la main pastorale, Vous vous fîtes petit ; et le Christ, satisfait

VI. — M. episcapus In’. erclzidiacano.

Amplector missos a te, charissime fili, Versus ingenii signa benigna tui.

Amplector landes faune vulgante relates, Indolis acquiruxit quas documente tuæ.

Gratulor auspieiis “vitae nwrumque bonorum, Quos in te Christus, qui dederat, reeipit.

Ecelesiæ castris te gratulor associatunl,

Qui modo su !) mundi principe miles eras ’

Nec te pœniteat, quasi sis pejora secutus, Cito rudis factus milite de veteri.

Scilieet abjeetus magis eligis esse proplieta Quam peeeatoruin eastre nefauda sequi.

Passa tamen non est de te dignatio Christi *