Page:Bulletins d'arboriculture de floriculture et de culture potagère, 1872.djvu/221

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du jardin, celles-ci seraient constatées lors des visites et des allocations de récompenses dont nous avons parlé.

Quelle que soit la décision qui intervienne sur ce dernier point, il est certain que le jardin de l’instituteur mérite l’attention la plus sérieuse de tous ceux qui ne doutent pas de l’immense avenir de l’horticulture. L’instituteur ne doit pas perdre de vue qu’il est appelé à accomplir cette double tâche désignée par un philosophe célèbre quand il dit :

« Celui qui durant sa vie a planté un seul arbre, n’a pas vécu inutilement ; il a contribué pour une part au capital de l’humanité. »

« Celui qui assis au pied d’un arbre prend un enfant à ses côtés et lui enseigne à lire, fait plus encore. Il ajoute quelque chose à l’humanité même, car il forme un homme éclairé, c’est à dire un homme plus sage. »

Fréd. Burvenich.

La poire Doyenné du Comice.

I.

Cette poire, que je n’hésite pas à nommer une des plus belles acquisitions de la pomologie, a été gagnée d’un semis de pépins mélangés, par le Comice horticole de Maine-et-Loire, en France, et date de 1849.

Le fruit est grand et beau ; peau jaune, tachée de brun roux et rosé du côté du soleil.

La queue est le plus souvent de longueur moyenne et insérée obliquement dans le fruit.

L’œil est placé très profondément et irrégulier.

La chair est blanche et très fine, sans pépins, très juteuse et sucrée.