Page:Bulletins d'arboriculture de floriculture et de culture potagère, 1872.djvu/291

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meuses, sans cela elle sera incomplète ; 3° de l’employer dès la 1re année en la vannant fortement, de façon à écarter toute graine qui n’est pas très lourde. Cet exemple seul nous dispense d’en donner bien d’autres. On comprendra maintenant que, pour éviter la mauvaise réussite d’une quantité de semis, il ne faut pas s’y prendre par l’extinction des graines faibles en laissant vieillir le tout au grand détriment de celles qui sont bien formées, mais par l’extraction ou l’élimination. Répétons donc encore que, sauf les cas prévus (chez les plantes à fruit trop sujettes à s’emporter en feuilles), il faut toujours donner la préférence à de la graine fraîche et profiter des récoltes abondantes pour soumettre les semences à un nettoyage plus soigné et plus sévère. {{|Fréd. Burvenich.|3}}


Nouvelle Pomologie Belge.
La poire Beurré Dubuisson.

Quoique les qualités hors ligne du Beurré Dubuisson aient déjà été mises complétement en lumière par la Pomone Tournaisienne de M. B. Du Mortier ainsi que par les Bulletins du Cercle d’Arboriculture[1], ce fruit remarquable doit nécessairement trouver sa place dans l’iconographie de la nouvelle pomologie belge.

En donnant aujourd’hui la figure coloriée si admirablement réussie du Beurré Dubuisson, nous croyons devoir reproduire l’article dont notre excellent confrère M. Delrue-Schrevens avait enrichi nos Bulletins l’an dernier et qui n’a pas peu contribué à donner à la nouvelle poire Tournaisienne une grande vogue.

Éd. Pynaert.

« Parmi les nombreuses variétés de fruits dont la Pomologie

  1. Voir Bulletin 1871, page 97.