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Page:Bulletins de l’Académie royale de Belgique, série 2, tome 7, 1859.djvu/587

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Rhabditis acuminalus, mais leur développement est beaucoup plus difficile à étudier, à cause du peu de longueur de la glande vitellogène et de son opacité. Les œufs entièrement formés sont ordinairement très-peu nombreux dans la matrice, deux à quatre au plus ; ils sont grands, mesurent 0mm,16 ; ils sont ovales ; leur capsule n’est pas à beaucoup près aussi solide que celle du Rhabditis acuminalus. Le vagin est ordinairement rempli d’une très-grande quantité de Spermatozoïdes. Il est beaucoup plus difficile que dans l’espèce précédente de suivre ces Spermatozoïdes jusqu’aux œufs, cependant avec un peu de peine on y parvient ; ils présentent les mêmes phénomènes que ceux du Rhabditis acuminalus, que j’ai décrits plus haut.

L’Infusoire que j’ai trouvé dans le canal intestinal du Julius terrestris, en même temps que es Nématoïdes dont je viens de donner la description, appartient au genre Paramécie ; il m’a paru plus globuleux et plus petit que le Paramecium aurelia. Sa bouche est grande, latérale, disposée comme chez l’espèce que je viens de citer ; la vésicule contractile est grande et est placée à la partie inférieure de l’animal ; des granules nombreux et fins remplissent son canal intestinal. Je n’ai eu à ma disposition qu’un trop petit nombre d’exemplaires pour pouvoir donner de ce parasite une description exacte. Je me contenterai donc actuellement d’avoir constaté son existence.

Quant au Cryptogame, comme je l’ai dit dans mon introduction, il a déjà été découvert par Robin qui en a donné une excellente description sous le nom d’Enterobryus juli terrestris. Je n’ai rien à ajouter aux détails si précis que nous en a donnés le judicieux micographe français. Je constaterai simplement que ce végétal se déve-