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Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 14 Juillet 1906.djvu/18

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le lundi, car c’est chic ! Elles iront regarder Hals et Ghirlandajo, car on leur aura dit que tel est le devoir des femmes cultivées. Mais qui leur rendra l’émotion sincère qu’elles emportent dans leurs prunelles mélancoliques ? l’honnête émotion causée par le mauvais tableau ? Pauvres petites demoiselles !

Ne restez fidèle à un homme que pour faire souffrir un autre homme : plaisir de déesses ! Beaucoup de femmes honnêtes sont un peu déesses…

Oui ! Et tout de suite on pense avec un bon sourire cordial au cher vieux proverbe florentin : Buona femmina e mala femmina vuol bastone.