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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/110

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est Glek-Nas. Ek veut dire discorde ; Glek, discorde universelle. Nas, comme je l’ai déjà dit, signifie corruption, pourriture ; ainsi Glek-Nas peut être traduit : la discorde universelle dans la corruption. Leurs termes composés sont très expressifs ; ainsi Bodh, signifiant connaissances, et Too étant un participe qui implique l’idée d’approcher avec prudence, Toobodh est le mot qu’ils emploient pour Philosophie ; Pah est une exclamation de mépris analogue à notre expression : Absurde ! ou quelle bêtise ! Pah-bodh (littéralement, connaissance absurde) s’emploie pour désigner une philosophie fausse ou futile et s’applique à une espèce de raisonnement métaphysique ou spéculatif autrefois en vogue, qui consistait à faire des questions auxquelles on ne pouvait pas répondre et qui, du reste, étaient oiseuses, ne valaient pas la peine d’être faites ; telles que, par exemple : Pourquoi un An a-t-il cinq orteils au lieu de quatre ou de six ? Le premier An créé par la Bonté Suprême avait-il le même nombre d’orteils que ses descendants ? Dans la forme sous laquelle un An pourra être reconnu de ses amis dans