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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/176

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de suite. Ces pièces sont très anciennes. Je les trouvai parfaitement ennuyeuses dans leur ensemble, quoique relevées par des machines merveilleuses, par une sorte de bonne humeur d’un comique très vif et des passages détachés d’une grande vigueur dans un langage poétique, mais un peu surchargé de métaphores et de tropes. Bref, elles me faisaient le même effet que les pièces de Shakespeare pouvaient faire à un Parisien au temps de Louis XIV ou peut-être à un Anglais sous le règne de Charles II.

L’auditoire, composé surtout de Gy-ei, paraissait jouir vivement de la représentation, ce qui me surprit de la part de femmes si majestueuses et si sérieuses ; mais je m’aperçus bientôt que tous les acteurs étaient au-dessous de l’adolescence et je supposai que les mères et les sœurs assistaient à ce spectacle pour faire plaisir à leurs enfants et à leurs frères.

J’ai dit que ces drames remontent à une haute antiquité. Aucune pièce nouvelle, aucune œuvre d’imagination digne d’être conservée, ne paraît avoir été composée depuis plusieurs générations. Quoiqu’il ne manque pas de publications nou-