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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/235

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nourriture dont nous nous contentons aujourd’hui. Les barbares même, qui adoptent les institutions turbulentes et féroces du Glek-Nas, ne dévorent pas la chair comme des bêtes sauvages. Dans le cours de cette discussion, on proposa de vous disséquer ; mais Taë vous réclama et le Tur, étant par ses fonctions l’ennemi de toute nouvelle expérience, qui déroge à notre habitude de ne tuer que quand cela est indispensable au bonheur de la communauté, m’envoya chercher, car mon rôle, comme l’homme le plus riche du pays, est d’offrir l’hospitalité aux étrangers venus d’un pays éloigné. On me laissa le soin de décider si vous étiez un étranger que je pusse admettre ou non avec sécurité dans ma maison. Si j’avais refusé de vous recevoir, on vous aurait remis au Collège des Sages, et je n’aime pas à penser à ce qui aurait pu vous arriver en pareil cas. Outre ce danger, vous pourriez rencontrer un enfant de quatre ans, entré récemment en possession de sa baguette de vril et qui, dans la frayeur que lui causerait l’étrangeté de votre aspect, pourrait vous réduire en une pincée de cendres. Taë lui-même fut sur le point d’en faire