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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/238

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rien faire sans la permission du Tur et il ne me l’accordera probablement pas. Vous ne manquez pas d’intelligence ; vous pouvez, bien que je ne le pense pas, nous avoir caché la puissance destructive à laquelle est arrivé votre peuple ; bref, vous pouvez nous causer quelque danger ; et, si le Tur est de cet avis, son devoir serait de vous supprimer, ou de vous enfermer dans une cage pour le reste de vos jours. Mais pourquoi désirer quitter un peuple que vous avez la politesse de déclarer plus heureux que le vôtre ?

— Oh ! Aph-Lin, ma réponse est simple. De peur que, sans le vouloir, je trahisse votre hospitalité ; de peur que, par un de ces caprices que dans notre monde on attribue proverbialement à l’autre sexe et dont une Gy elle-même n’est pas exempte, votre adorable fille daigne me regarder quoique Tish, comme si j’étais un An civilisé, et… et… et…

— Vous faire la cour pour vous épouser, — ajouta Aph-Lin gravement et sans le moindre signe de déplaisir ou de surprise.

— Vous l’avez dit.

— Ce serait un malheur, — répondit mon hôte