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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/320

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XXIX.


Vers le milieu des Heures Silencieuses, qui forment les nuits des Vril-ya, je fus réveillé du sommeil agité auquel je venais seulement de m’abandonner, par une main posée sur mon épaule. Je tressaillis ; Zee était debout à mes côtés.

— Chut ! — dit-elle à voix basse, — que personne ne nous entende. Penses-tu que j’aie cessé de veiller sur toi parce que je n’ai pu obtenir ton amour ? J’ai vu Taë. Il n’a rien obtenu de son père qui avait déjà conféré avec les trois sages qu’il appelle en conseil lorsque quelque question l’embarrasse, et par leur conseil il a ordonné que tu sois mis à mort à l’heure où le monde se réveille. Je veux te sauver. Lève-toi et habille-toi.