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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/47

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dit, mais cette fois elle remonta beaucoup plus haut que dans le premier édifice où j’étais entré, et nous nous trouvâmes dans une chambre de dimension médiocre et dont le caractère général se rapprochait de celui qui est familier aux habitants du monde supérieur. Contre le mur étaient placés des rayons qui me parurent contenir des livres, et je ne me trompais pas : beaucoup d’entre eux étaient petits comme nos in-12 diamant, ils étaient faits comme nos livres et reliés dans de jolies plaques de métal. Çà et là étaient dispersées des pièces curieuses de mécanique ; des modèles sans doute, comme on peut en voir dans le cabinet de quelque mécanicien de profession. Quatre automates (ces pièces de mécanique remplacent chez ce peuple nos domestiques) étaient immobiles comme des fantômes aux quatre angles de la chambre. Dans un enfoncement se trouvait une couche basse, un lit garni de coussins. Une fenêtre, dont les rideaux, faits d’une sorte de tissu, étaient tirés de côté, ouvrait sur un grand balcon. Mon hôte s’avança sur ce balcon ; je l’y suivis. Nous étions à l’étage le plus élevé d’une des pyramides an-