Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/8

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qu’elle fera peut-être de sa liberté un excellent usage. Il n’affirme pas qu’elle sera un jour aussi raisonnable qu’il dépeint les Vril-ya : mais cela dépend d’elle, et il appartient aux philosophes de bien tracer le tableau d’une idéale félicité pour l’encourager à marcher d’un pas plus rapide dans la voie qui y conduit.

Assurément, Bulwer a voulu nous représenter un état de civilisation où les hommes jouiraient de la plus grande somme de bonheur que comporte leur condition mortelle ; il a voulu aussi nous apprendre quelles sont les conditions de cet état supérieur, sur quelles institutions et sur quelles croyances doit être fondée la cité de ses rêves. Il a écrit son Utopie, comme tant d’autres, comme Platon, comme Thomas Morus, comme Fénelon, comme Fourier. Il n’a pas non plus échappé aux pièges où sont tombés