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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/87

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chargé de cet objet est d’en perfectionner l’application. Il n’y a ni ouvriers ni domestiques ; on prend parmi les enfants tous ceux qui sont nécessaires pour surveiller ou seconder les machines ; et cela depuis l’âge où les enfants cessent d’être confiés au sein de leur mère jusqu’à l’époque de la nubilité, c’est-à-dire à seize ans pour les Gy-ei (les femmes) et vingt ans pour les Ana (les hommes). Ces enfants sont classés par bandes et sections sous la surveillance de leurs propres chefs et chacun s’adonne à l’occupation qui lui plaît le plus ou pour laquelle il se sent le plus de dispositions. Les uns choisissent les arts manuels, l’agriculture, les travaux domestiques ; d’autres se consacrent à écarter les rares dangers qui menacent la population. Voici les seuls périls auxquels sont exposés ces tribus : d’abord ceux qu’occasionnent les convulsions accidentelles de la terre ; c’est à les prévoir et à s’en garder qu’on apporte le plus de soin ; tels sont les irruptions du feu et de l’eau, les ouragans souterrains et les gaz qui se dégagent avec violence. Des inspecteurs vigilants sont placés aux