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Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/93

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gymnastiques auxquels elles s’appliquent de bonne heure, soit par leur organisation, les Gy-ei sont supérieures aux Ana en force physique (détail important au point de vue du maintien des droits de la femme). Elles atteignent une stature plus élevée et leurs formes plus arrondies renferment des muscles et des nerfs aussi fermes que ceux des hommes. Elles prétendent que, suivant les lois primitives de la nature, les femelles devaient être plus grandes que les mâles ; elles appuient cette opinion en recherchant, parmi les premières créatures vivantes, l’exemple des insectes et de la plus ancienne famille des vertébrés, les poissons, chez lesquels les femelles sont généralement assez grandes pour ne faire qu’un repas de leur mâle si cela leur fait plaisir. Par-dessus tout, les Gy-ei ont un pouvoir plus prompt et plus énergique sur ce fluide ou agent mystérieux qui contient un si puissant élément de destruction ; elles ont aussi une plus large part de cette finesse qui comprend la dissimulation. Ainsi elles peuvent, non seulement se défendre contre toutes les agressions des hommes, mais elles pourraient à tout moment, et sans