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Page:Bulwer-Lytton - Le Maître d’école assassin, 1893.djvu/97

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ques compétents regardent comme son chef-d’œuvre le dernier ouvrage de sa vieillesse. À vingt-trois ans, il était célèbre ; à vingt-six ans, il faisait partie du Parlement ; à trente ans il était honoré du titre de baronnet. Depuis cette époque, il fut secrétaire d’état, pair du royaume avec le titre de Lord Lytton ; deux fois l’Université de Glascow l’élut comme recteur. Hâtons-nous d’ajouter qu’il fut reconnaissant envers la littérature, et profita de son influence politique pour améliorer la condition légale des écrivains, faire reconnaître et respecter leurs droits. Ainsi c’est à lui que les auteurs dramatiques doivent la définition de leurs droits ; il fit don à la Corporation de la littérature et des arts, d’un terrain pour la construction d’un asile destiné aux artistes et aux hommes de lettres malheureux. Enfin, comme pour récompenser son activité et la continuer dans le même sens, il eut en 1831, un fils qui donna et réalisa les plus hautes espérances, l’auteur futur des Fables en vers.

Les romans de Bulwer Lytton sont nombreux et d’un caractère très varié. Le premier en date, « Falkland, » parut en 1827 ; il était composé sous une influence byronienne, dont l’auteur ne tarda pas à s’affranchir. Le roman de Pelham est celui où s’affirme et s’établit son originalité ; il est continué par d’autres œuvres, où le cadre historique sert à placer des personnages humains, des types généraux, plutôt que des caractères réels.

Il abandonna quelque temps le roman pour la