pleurant sous la voûte, oeuvre de la dernière époque, remarquable par la plénitude du caractère, la largeur et l’énergie de l’exécution.
Dans l’église de SaMmto [A], le Cb<K-~ d’Anges, énergique et rude, qui emplit la voûte, fait un contraste saisissant avec la douceur des peintures de Luini. A la Brera [B], des fresques de la Vie de la Vierge, avec des motifs d’une grande noblesse et d’une expression simple. A & JM<a’tn ; ~Ne C !’o.M [o] à JM~Stt, la dernière fresque de Ferrari, datée 1542 (chapelle de la nef droite), une Flagellation, d’une belle conception, mais trop colossale pour le tien. Dans l’église de FMe & < ?t«KaN !o [c] ml lac d’Ot’&t, quelques figures de Saints d’une exêcu- tion excellente. Je citerai encore qttetques peintures, des fresques co Iosaa !ea de 1632 et de 1534, dans les églises 8. (~q/o-e JN] et & ~*ao ?o [F] à t’~ee ! Le tableau d’autel de l’église snpénenre d’~f<m<t [&], attribué à &Al !DENZto VîNoi, et dont la peinture centrale représente une Vierge adarant F~<m<, d’après une composition de Pérugin (datée 1511), est très vra1semblablement une œuTre de Ferrari.
Les artistes preeedemment mentionnés sont tels qu’aucun des élèves de L&Mmrd ne sanrait entrer en lice avec eux. L’histoire de ces derniers, d’ailleurs, est si obscure, ilyad’eux si peu d’oeuvres vraiment attestées (pour quelques-uns de ces maîtres même aucune attribution n’est certaine ) que, dans la plupart des galeries, la nomenclature des tableaux de réeo !e de Léonard est le plus souvent très arbitraire. La dimcuIM d’attribution est encore aggravée par le fait qu’une grande partie de ces tableaux ne sont que des copies on des reproductions plus on moins libres de Léonard. (V. plus haut, Léonard, page 647.)
Marco d’Oggiono († 1530) nous est surtout connu par les fresques transportées de S. Maria della Pace à la J ?)~)-<t jja]. L’artiste s’y distingué des antres élevés de Léonard par l’originalité du mouvement etb richesse des raccourcis (Assomption de la Vierge, Adam et Ae~ &~ ~oce~ de C~mt). Ses tableaux d’autel, parmi lesquels je citerai ’me J !fa ;~oMe &’o !taM< entre a~ &«m& (u° 89) et la C&t~ d6 jE. !<et/e !’ (n° 96). sont d’une tonalité trop sombre et d’un coloris trop lourd. Je mentionnerai encore un grand tableau àS. -Et~MMft [l], une Ftet-ye dans la GMa ~oacmt-<~M~ [J] le Christ bénissant du Pal. Am~M [K] à Rome (I, 33), faussement attribué à Léonard, a déjà été cité plus haut.
Andrea Salaino (mentionné de 1495 à 1515), l’élève favori de Léonard, n’est gnère que le copiste de son maître il n’y a de lui aucune eenvre d’attribution certaine. (V. plus haut, an sujet de quelques copies d’après les œuvres de Léonard, p. 648, A)
Cesare da Sesto († après 1523), qui fut d’abord l’en des élèves les plus habiles de Léonard, alla plus tard à Borne et y subit l’influence personnetle de Raphaël. Cette dualité d’innuenoes nous explique le carae-