l’esprit est tellement ébloui, qu’il lui est impossible de rechercher ce rapport et cette convenance exacte des allusions qu’il exige en toute autre occasion. Je ne puis rappeler en ce moment un exemple plus frappant que la description de l’armée royale, dans la comédie d’Henry IV, roi d’Angleterre. [1] « Revêtu du harnais, couvert d’armes brillantes, paré des plumes mouvantes de l’autruche, animé comme le mois des fleurs, radieux comme le soleil d’été, folâtre comme la chèvre étourdie, impatient comme le jeune taureau, j’ai vu le jeune Henri s’élancer sur son cheval avec la légèreté de Mercure fendant l’air de ses ailes; il voltigeait avec tant de grâce, qu’on eût cru voir un
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All furnish’d, all in arms,
All plum’d like ostriches that with the vind
Baited like eagles having lately bathed:
As full of spirit as the month of May,
And gorgeous as the sun in midsummer,
Wanton as youthful goats, wild as young bulls,
J saw young Harry with his beaver on
Rise from the gronnd like feather’d Mercury ;
And vaulted with sùch ease into his seat
As îf an angel dropped from the clouds
to turn and wind a fiery Pegasus