qui est dans, la nature des chutes, et cet accident du corps occasionne cette image dans l’esprit. Quand nous sommes dans un état confirmé de santé et de vigueur, tous les changemens étant alors moins soudains et moins extrêmes, nous avons rarement à nous plaindre de cette sensation désagréable.
Quoique les effets du noir soient primitivement douloureux, nous ne devons point penser qu’ils continuent toujours de l’être. Il n’est rien avec quoi l’habitude ne nous réconcilie. Après nous être accoutumés à la vue des objets noirs, la terreur s’affaiblit ; le poli et le glacé, ou quelque autre accident agréable des corps ainsi colorés, adoucit jusqu’à un certain point l’horreur et la tristesse de leur nature originale ; cependant la nature de l’impression originale subsiste encore. Le noir présentera toujours quelque chose de triste, parce que le sensorium sera toujours trop violemment ébranlé par le brusque passage des autres couleurs à celle-ci ; ou si le noir occupe tout le champ de la vue, il sera l’obs-