Page:Burnet - L'aurore de la philosophie grecque, trad Reymond, 1919.djvu/260

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l’eau qui cède, — le flot ne pénètre pas alors dans le vase, mais la masse d’air qui y est renfermé, pressant contre les trous étroits, le retient jusqu’à ce que la jeune fille découvre (délivre) le courant comprimé ; alors l’air s’échappe et un volume égal d’eau fait son entrée, — exactement de la même manière, quand l’eau occupe les profondeurs du vase d’airain, et que l’ouverture et le passage sont tenus fermés par la main humaine, l’air extérieur, cherchant à entrer, retient en pressant sur sa surface l’eau aux portes du col qui fait entendre un bruit sourd ; jusqu’à ce qu’elle (la jeune fille) retire sa main. Alors, juste dans le sens opposé à ce qui se passait auparavant, l’air se précipite à l’intérieur, et un volume d’eau égal s’échappe pour lui faire place. Pareillement, quand le sang clair, qui s’agite à travers les veines, reflue à l’intérieur, le flux d’air entre avec un bruit violent, mais quand le sang fait retour, l’air est expiré en quantité égale.

101. (Le chien) flairant avec son nez les particules des membres d’animaux, et l’exhalaison de leurs pieds, qu’ils laissent dans l’herbe tendre.

102. Ainsi toutes choses ont leur part de souffle et d’odeur.

103. 104. Ainsi toutes choses pensent de par la volonté de la Fortune… Et pour autant que les choses les moins denses se sont unies dans leur chute.

105. (Le cœur), demeurant dans la mer de sang qui coule dans des directions opposées, où réside principalement ce que les hommes appellent pensée ; car le sang qui entoure le cœur est la pensée des hommes. — R. P. 178 a.

106. Car la sagesse des hommes s’accroît en proportion de ce qu’ils ont devant eux. — R. P. 177.

107. Car de celle-ci, toutes choses sont formées et ajustées ensemble, et c’est par elles que les hommes pensent et sentent plaisir et peine. — R. P. 178.

  • Ceci parait être l’expérience décrite dans ProbL· 914 b 26 : càv γάρ

ttç αύτ^ς (t1)C χλιφύδρας) αύτψ τήν χωδΐαν ιμπλήαα ; ΰδατος, ίπιλαβών τόν αύλόν. χαταίτρέψ^ έπΐ τον αυλόν, ού φίροται το ύδωρ διά toi αύλο·) iid βτόμα. ανοιχ&έντος il toi etépatoc, oùx tùôùç «xptt xatà τον αΰλόν, αλλά ptxpodpy utttpov, ώς oùx ov ixl t<p etc uan toi αυλοί), άλλ’ uattpov διά toutou f ipépivov dvotylHvtoc. La meilleure explication de l’épithète δυβηχιος, appliquée a le&uoto, consiste à la rapporter à Γίρυγρός ou «glouglou n dont 11 est parlé & 915 a 7 comme accompagnant le dégagement de l’eau à travers Ι’αύλό :. Chacun peut piodulre cet effet avec une carafe. SI ce n’étatt cette épithète, on serait tenté de lire qDpoto au Heu de Mpoîo. C’était la conjecture de Sturz* et c’est en fait la leçon de quelques mss.

  • Sur ce fragment, voir Reare, p. 135, n. 2.