XVII
Quand il fut parti, Cédric, qui l’avait accompagné jusqu’à la porte, revint vers le comte.
« Puis-je aller voir Chérie ? dit-il ; je pense qu’elle doit m’attendre. »
Le comte demeura quelques instants silencieux.
« Il y a quelque chose dans l’écurie qu’il faut que vous voyiez d’abord, fit-il. Sonnez.
— Je vous remercie beaucoup, dit le petit lord, en rougissant légèrement ; mais je vous en prie : elle m’attend depuis ce matin. J’irai bien voir ce qui est à l’écurie demain.
— Très bien, répliqua sèchement lord Dorincourt. — Demandez la voiture. — C’était un poney, ajouta-t-il.
— Un poney ! exclama Cédric ; quel poney ?
— Le vôtre.
— Le mien ! s’écria le petit garçon. Un poney à moi ! à moi ! comme les jouets de là-haut ?
— Oui, répliqua son grand-père. Aimeriez-vous à le voir ? Voulez-vous que je donne l’ordre de l’amener ? »