Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 1 an III.djvu/125

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manda respectueusement comment il avait laissé milady Marguerite, qu’il comptait parfaitement rétablie de sa dernière indisposition ; ajoutant différentes questions sur ses arrangements pour l’hiver. Ces propos étaient peu propres à rendre sa présence supportable à M. Monckton, qui lui répondit assez séchement, et continua à presser les dames de partir.

Oh ! s’écria Morrice, il est bien inutile de tant se presser ; la répétition ne commence qu’à une heure. Vous vous trompez, Monsieur, repartit M. Monckton ; elle doit commencer à midi. Ah ! oui, vous avez raison, reprit Morrice. J’avais oublié le ballet, et j’imagine qu’on le répétera le premier. Permettez, miss Beverley, que je vous demande si vous avez jamais vu la répétition d’un ballet — ? Non, Monsieur, — En ce cas, je vous assure qu’elle vous fera le plus grand plaisir. Rien au monde n’est si comique que de voir ces signors et ces signoras faisant des cabrioles le matin. Oh ! les figuranti ne sauraient man-