à la sienne, la partie fut arrangée ; et les dames, accompagnées de M. Arnott, se rendirent chez la marchande de modes.
Ce fut là où Mademoiselle Larolles recommença ses louanges et ses extases : elle examina avec un plaisir inexprimable les ajustements qu’on étala, demanda le nom des personnages auxquels ils étaient destinés, les entendit nommer avec envie, et soupira avec toute l’amertume de l’humiliation, de ce qu’elle n’était pas assez riche pour acheter presque tout ce qu’elle voyait.
Leurs emplètes finies, ils visitèrent encore plusieurs manufactures de ce genre, et Mademoiselle Larolles prodigua par-tout les mêmes éloges et les mêmes désirs de tout acquérir. Après l’avoir ramenée chez elle, Madame Harrel et son amie rentrèrent pour le dîner, celle-ci se félicitant de passer la soirée tête-à-tête avec elle. Mais non, dit Madame Harrel, cela ne se peut pas ; car j’attends du monde ce soir. — Encore du monde ce soir ? — Oui : ne vous épouvantez pas ; la com-