Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 7 an III.djvu/239

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soutenue de milady Delvile, et dans la passion toujours renaissante de Mortimer, toute la félicité dont une belle ame put être susceptible, sans néanmoins se flatter qu’elle sera toujours parfaite. Cécile ne pouvait se dissimuler qu’il y aurait des moments où la famille de son mari regretterait la perte de sa fortune, où elle-même murmurerait de s’en voir privée. Mais envisageant l’univers d’un œil philosophe, et observant que parmi le petit nombre de ceux qui y jouissent d’un peu de bonheur, il n’y en a aucun chez qui il ne soit mêlé de quelque amertume ; elle réprima de vains murmures, et contente de sa destinée, elle supporta avec une vertueuse résignation les maux inséparables de la vie.



Fin du septième et dernier Volume.