Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 7 an III.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ce moment la seule réponse que je puisse lui faire.

Fort bien, Madame ; il attendra jusqu’alors, j’en suis bien sûr ; car il serait fâché de vous causer la moindre peine. Il est vrai que, dès qu’il a su que votre époux avait quitté le royaume sans avouer son mariage, il a cru qu’il était temps de prendre des mesures convenables.

Qu’il ne craigne pas, Monsieur, qu’on cherche à rien faire contre ses intérêts ; on lui rendra justice, même sans qu’il soit nécessaire d’en venir à des enquêtes juridiques, ou à des procédures. Il se retira alors avec toute l’honnêteté qu’on peut exiger des personnes de son état.