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en plus à ma petite-fille : celle-ci est aussi éloignée de tout ce qui s’appelle amour-propre ou fantaisie, que votre jeune élève l’est de la ruse. Leurs liaisons leur seront réciproquement utiles : l’émulation qui en résultera, leur fera beaucoup de bien ; car l’envie n’y sera pas mêlée. Je veux qu’elles se tiennent lieu de sœurs l’une à l’autre.

Soyez convaincu, mon cher monsieur, que nous aurons soin de votre fille comme de notre propre enfant. Nous réunissons nos vœux sincères pour votre santé et pour votre prospérité, et nous vous remercions de la faveur que vous nous avez accordée, &c.

M. Howard.




LETTRE VII.


Lady Howard à M. Villars.
Howard-Grove, 26 mars.

Ne vous alarmez pas, mon digne ami, de me voir déjà revenir à la charge. Je n’admets point de cérémonies dans mes correspondances ; et, sans attendre ré-