| Audax, audāc is, hardi. | Præsens, præsent is, présent. |
| Fallax, fallāc is, trompeur. | Prūdens, prūdent is, prudent. |
| Fĕrox, ferōc is, fier. | Pŏtens, pŏtent is, puissant. |
| Lŏcŭplēs, locuplēt is, riche. | Ingens, ingent is, grand. |
| Sōlers, sōlert is, habile. | Rĕcens, rĕcent is, récent. |
| Iners, inert is, paresseux. | Elĕgans, ēlĕgant is, élégant. |
| Simplex, simplĭc is, simple. | Concors, concord is, uni. |
| Duplex, duplĭc is, double. | Discors, discord is, désuni. |
Rem. Dans les adjectifs imparisyllabiques, c’est l’usage et l’euphonie qui déterminent le choix entre e et i à l’ablatif. Cependant on peut établir les deux principes suivants : 1º Quand un de ces adjectifs est pris substantivement, l’ablatif se forme le plus souvent en e : sapiens (le sage), a sapiente (par le sage. 2º Dans tout autre cas il est plus sûr d’employer i, surtout quand le nominatif est en ns, rs, x : ab homine sapienti, solerti, felici (par un homme sage, habile, heureux). Du reste, les poëtes préfèrent souvent e à cause de la mesure.
Les deux adjectifs concors, discors, et les autres composés de cor font l’ablatif en i seulement.
§ 27. On peut être heureux, plus heureux qu’un autre, le plus heureux de tous, ou, généralement parlant, très-heureux. De là trois degrés dans les adjectifs de qualité.
Le premier degré s’appelle Positif ; heureux, felix ; le second degré Comparatif : plus heureux, felicior ; le troisième degré Superlatif : le plus heureux, ou très-heureux, felicissimus. On voit que le latin exprime chaque degré par une terminaison différente, le comparatif par ior, le superlatif par issimus. Le positif n’est autre chose que l’adjectif même.
Le comparatif se termine en ior pour le masculin et le féminin, en ius pour le neutre. Ces deux désinences se joignent au radical tel qu’il se trouve dans le génitif après qu’on en a retranché la terminaison[1].
- ↑ On peut aussi, par un procédé mécanique, mais commode, ajouter or au cas en i du positif : Sancti, sancti-or ; felici, felici-ior.
