XIX. P. 514 : « Religioso Carthusiano gravi morbo laboranti præscribitur a medico usus carnium, tanquàm medium necessarium AD EVITANDAM MORTEM : an tenetur obtemperare medico ? Resp. Controvertitur ; ast sententia NEGANS nobis videtur PROBABILIOR, estque inier Doctores communior[1]. »
XX. P. 517. « Bertha virum habet, quem constanti experientià cognoscit esse onanistam. In vanum omnia tentavit media, ut illum à tam nefando crimine retraheret ; quinimò gravissima, aut saltem gravia mala ei imminent mine probabiliter, ità ut vel hæc mala incurrere debeat, vel fugere à domo mariti, nisi permittat saltem aliquando abusum matri-
- ↑ « Le médecin ordonne à un chartreux, atteint d’une maladie grave, l’usage de la viande, COMME REMÈDE NÉCESSAIRE POUR ÉVITER UNE MORT CERTAINE : est-il tenu d’obéir au médecin ? Réponse : La question est controversée ; cependant une décision NÉGATIVE nous paraît plut probable ; elle est aussi plus commune parmi les docteurs. »
(Il est vrai qu’une mort certaine n’est pas toujours la suite nécessaire d’une trop grande abstinence. Selon saint Jérôme, elle produit quelquefois aussi un renversement d’esprit tel qu’on ne sait ni ce qu’on fait, ni ce qu’on dit, ni surtout CE QU’ON DEVRAIT TAIRE. « Novi ego in utroque sexu, per nimiam abstinentiam, cerebri sanitatem quibusdam fuisse vexatam… ita ut nescirent quid agerent, quôve se verterent, quid loqui, QUID TACERE DEBERENT. — Hieron. ad Demetriadem). »