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Leur silhouette se profile,
Présage trouble et sans espoir,
Dans la transparence mobile
D’un couchant rose ou d’un ciel noir.
Ainsi, joignant le crépuscule
À l’aube du jour qui renaît,
La chauve-souris noctambule
Succède au cruel martinet.
Brigands du jour ou des ténèbres,
Martinets et chauves-souris,
Poursuivez vos œuvres funèbres,
Vous ne salissez pas Paris.
Le Prussien lâche et rapace
Nous étreint d’un cercle de feu,
Ce sont vos frères : c’est la race
Des bandits venus de tout lieu,
Qui dans nos champs et nos villages,
Avec des appétits charnels,
