correspondent, le frontispice n’est pas le même.
Mon édition est datée d’Amsterdam (1677) et
n’est pas signée ; la gravure ne représente pas la
Bastille, comme dans quelques éditions, mais une
Renommée. Je n’ai pas encore vu cette édition
décrite dans les catalogues. Quoi qu’il en soit,
c’est de toutes la meilleure, et c’est la première,
c’est même la seule, qui traduise convenablement
tous les noms allégoriques.
Quoique je ne veuille pas entrer dans la notice biographique, je placerai ici trois morceaux dif- férens : 1° Un jugement extrait de Vigneul de Marville (t. 1, p. 325), qui, pour dater de loin, n’en est pas plus mauvais ; 2° l’épitaphe de Bussy, composée par sa fille et donnée par l’abbé d’Olivet ; 3° la lettre de Bussy au duc de Saint-Aignan, son ami principal et son défenseur de toutes les heures auprès du roi. Cette lettre est la véritable préface de l’ Histoire amoureuse des Gaules. Voici ces trois pièces :
« M. de Bussy-Rabutin étoit, du côté du sang,
d’une ancienne noblesse de Bourgogne ; du côté
de l’esprit, il descendoit d’Ovide et de Pétronius Arbiter, chevalier romain, dont il nous reste
une fameuse satire en langue latine.
« Nous avons l’histoire de la disgrâce de M. de Rabutin dans ses ouvrages. Durant sa retraite, qui dura presque tout le reste de sa vie, il ne cessa point d’exercer son admirable style. On