Page:Bussy Rabutin - Histoire amoureuse des Gaules, t. 3, éd. Boiteau, 1858.djvu/483

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En est-elle d’accord ?
Voit-elle avec tristesse
La rigueur de son sort ?
L’on dit qu’elle en murmure
Et que, sans ses enfans,
Elle feroit figure
Avec les mécontens.
Que fait dans son bel âge,
Monseigneur le Dauphin ?
Est-il toujours si sage ?
Va-t-il son même train ?
Il n’aime que la chasse,
Cela lui coûte peu ;
Quand ce plaisir le lasse
Il revient à son feu.
Madame la Dauphine
A-t-elle du pouvoir,
Comme l’on s’imagine
Qu’elle en devroit avoir ?
Son pouvoir se publie ;
Mais l’on s’aperçoit bien
Que sans la comédie
Elle ne pourroit rien.
La divine princesse,
La charmante Conti,
A-t-elle la tendresse
Toujours de son parti ?
Elle en a de son père
Et peu de son époux ;
Mais pour monsieur son frère,
Il en a pour eux tous.