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quelques pages d’histoire

les approvisionnements s’entassent. On parle partout en maître dans l’intérêt de la défense nationale ; dans ce même intérêt, un gouverneur japonais s’arroge les droits qu’il lui plaît, ne se souciant guère de ceux du gouvernement coréen qu’on intimide. D’ailleurs, le roi, terrorisé, accepte la convention qu’on lui impose, et si ses ministres sont maintenus en place on les a doublés chacun d’un conseiller japonais qui parle et agit pour eux. Dans toutes les administrations, dans tous les services, des Japonais remplacent immédiatement les étrangers à la solde de la Corée, et particulièrement les Français qui, à Séoul, cas très rare, jouissent de la prépondérance.

C’est ainsi que trente de nos nationaux furent subitement expulsés, leur contrat rompu ou non renouvelé, et que quelques-unes de nos maisons commerciales virent casser tous les engagements pris envers elles par le gouvernement coréen.

En un mot c’était le protectorat avant la