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quelques pages d’histoire

comme celui-ci garde son impassible immobilité, le marquis lui saisit la main et d’une pression énergique le contraint de poser lui-même le sceau au bas de l’acte déroulé devant lui.

C’est ainsi, répète-t-on à voix basse, à Séoul, que la Corée accepta le protectorat japonais.

Le lendemain de cette nuit historique, le gouvernement japonais apprenait au monde étonné l’heureux événement en ces termes : « Le gouvernement coréen se trouvant impuissant à sauvegarder les intérêts et le bien-être du pays, nous l’avons amicalement déchargé de ce rôle ! »

Depuis lors, maîtres de la cour, maîtres de la capitale que gardaient leurs soldats et qu’inondaient leurs mercantiles et leurs mousmés, les Japonais se sont en outre répandus et implantés dans les campagnes où leurs exigences et leur dureté, où les abus d’autorité qu’ils commirent et les trop nombreuses expropriations illégales qu’ils