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dans les champs de bataille

ments éloignés d’opérer la retraite ; mais eux, qui se dévouent, n’échappent pas à l’étreinte. Bientôt c’est l’enveloppement, c’est leur fin. Ils veulent se dégager, il est trop tard. Les ennemis, à leur tour, barrent la route d’un triple rang de pointes d’acier. Farouches, les Sibériens s’y précipitent, voulant quand même y creuser une trouée. Et, dans la clameur des râles, les baïonnettes claquent, grincent et plongent. Quelques hommes passent, beaucoup de héros tombent !

La porte d’Occident est enfoncée ! et ses terribles gardiens en déroute. Victoire ! De ce premier choc de deux races et de deux civilisations opposées, ce sont les blancs, la race crue toujours supérieure qui sort vaincue. Victoire ! L’orgueilleuse et légitime ambition des vainqueurs s’enfle et s’accroît de l’enthousiasme reconnaissant qui par toute l’Asie se propage. Leur mission libératrice plus que jamais leur apparaît à cette heure impérieuse. Derrière eux, tout l’Orient obéis-