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dans les champs de bataille (suite)

Sans remonter d’ailleurs d’un siècle dans le passé pour y chercher des exemples, il suffit de jeter les yeux sur l’armée adverse. Est-ce Oyama, le généralissime, qui assuma tout seul la responsabilité de la conduite des opérations ? est-ce lui tout seul l’organisateur de la victoire ? Non, ce sont d’autres avec lui. Chef illustre et d’une valeur incontestée, l’âge a néanmoins émoussé les éminentes qualités militaires qui firent ses succès passés. Il conçoit, mais d’autres aussi pensent et agissent avec lui et pour lui. Les plans et les ordres du généralissime sont le fruit du travail consciencieux et dévoué d’un admirable état-major qui s’efface devant son chef ; qui consacre avec abnégation toutes ses facultés à son triomphe ; qu’aucun intérêt personnel ne guide, mais l’intérêt commun, et dans un but unique : la victoire ; qui sait et qui se rend compte que cette victoire ne peut être obtenue que par la convergence des efforts, l’union des cœurs, des volontés et des intelligences,