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dans les champs de bataille (suite)

nous serons entraînés ainsi à nous en assimiler mieux l’esprit et à persévérer plus laborieusement dans leur pratique. « Car il ne suffit pas d′admettre théoriquement dans une armée certains principes pour être assuré qu’ils seront judicieusement appliqués en temps de guerre, il faut en outre et surtout qu’ils aient pénétré cette armée jusqu’aux moelles par une longue pratique préalable. Au combat, en effet, on n’agit guère la plupart du temps que d’une manière presque instinctive : le moment n’est pas propice aux longues réflexions. Il faut, en conséquence, que la pratique incessante du temps de paix ait préparé et régularisé l’action quasi automatique de notre pensée sur notre volonté[1]. » Donc travaillons encore et travaillons toujours, c’est là le principal enseignement de cette grande guerre.

  1. Général Lombard, « Le principe de la liaison des armes ». (Revue militaire générale, n° I. Berger-Levrault et Cie.)