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pourquoi nous sommes battus

viques qui furent les causes mêmes de la misère des parents ; si ces sujets ont sur les précédents des avantages d’endurance, l’aptitude à se contenter de peu, nombreux sont ceux malheureusement dont la déplorable éducation, un mauvais exemple permanent, le manque de soins et de surveillance ont déjà gâté les mœurs, le caractère et la santé. Il en est néanmoins dans cette classe, et plus que dans l’autre, qui réalisent ces conditions de perfection physique et morale, et parmi ceux-là quelques-uns deviennent nos plus louables et plus précieux auxiliaires ; ils sont rares, toutefois, parce qu’en général l’instruction première leur manque en plus de cette éducation et de cette préparation professionnelles absolument indispensables et que nul ne possédait il y a quelque dix ans en France.

En effet, dans le passé, nous sommes-nous jamais préparés aux difficultés de cette lutte à l’extérieur par une éducation spéciale ? Après avoir méconnu longtemps sa néces-