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pourquoi nous sommes battus

tres, institua même des cours professionnels et de perfectionnement pour les adolescents et les adultes.

C’est par une éducation spéciale et forte et la préparation seule qu’on peut arriver à faire de véritables coloniaux. L’Allemagne doit à cela ses succès : il y existe cinq facultés commerciales, plus de cinquante écoles de commerce supérieures et cinq cents écoles de perfectionnement ; et dans toutes on oriente les élèves du côté des problèmes économiques extérieurs[1]. Cette éducation est reconnue à cette heure d’une nécessité

    à une mission japonaise identique. L’année suivante, cet exemple fut suivi par des missions anglaises, allemandes et américaines, mais de moindre importance. Là encore nous fûmes les premiers et cependant à cette heure nous tenons le dernier rang. À qui la faute ?

  1. Le cadre de ce chapitre ne me permet pas de m’étendre sur les systèmes parallèles d’enseignement commercial des différentes puissances mondiales ; d’ailleurs cette question a été traitée, avec plus de compétence et d’autorité que je ne pourrais le faire, par M. le sénateur Jacques Siegfried, dans un intéressant article de la Revue des Deux-Mondes, n° du 1er septembre 1906 :« L’enseignement commercial en France et à l’étranger. »