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pourquoi nous sommes battus

habite, transformer ses habitudes, les abandonner tout à fait même, pour se conformer aux exigences impérieuses du climat, en atténuer les rigueurs. Or, partout nous transportons les nôtres et les moins louables et les moins bonnes, comme conséquence de cette opinion propagée chez nous : « Le colonial, en raison de sa vie difficile, est un être chez lequel une plus grande licence de mœurs est excusable et permise. »

Erreur déplorable, qu’une éducation spéciale et sérieuse doit faire disparaître, en nous mettant en garde contre les dangers insoupçonnés qui nous menacent.

Pour la prospérité de nos colonies, pour la grandeur de notre influence au dehors et la défense de nos intérêts, il importe que le Français qui s’expatrie ne soit plus un « déplanté » appelé à végéter, à s’étioler, puis à mourir. Il faut qu’à l’exemple des peuples rivaux, il prenne racine et se fortifie et prospère.

Mais, pour cela, il est nécessaire qu’un